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siècle sont Bouguer (1698-1758), auteur d’un Essai d’optique (1729) puis du Traité plus
imposant de 1760, et Johan Heinrich Lambert (1728-1777) Cf. p.114
Montesquieu, quant à lui, en 1729, fait escale à Rome au Vatican, pour voir les
« Stanze » de Raphaël qui mettent en scène l’ombre de la prison de St Pierre, les gardes
assoupis la nuit, et la libération avec la lumière de l’Ange.
Un des contrastes illustrés et commentés dans le livre de Baldine Saint Girons, (opus
cité cours précédent)
« De l’ombre jusqu’à la lumière, il existe un continuum : en passant par « la pénombre »
Cf. p. 116, Johan Heinrich Lambert (1728-1777)
La profession de peintre : Définition du regard de « construction » et de
« déconstruction », nécessaire au travail d’un peintre est donc liée à l’observation et les
transpositions des ombres Cf. p.147,
Michael Baxandall évoque également les machines comme les télescopes qui peuvent
atteindre une précision quantitative supérieure à la vision humaine. Notamment cet
appareillage optique permet de nos jours de déceler et observer les étoiles. Comme
pour l’infographie nous voyons se préciser une approche déjà ancienne pour la
traduction et l’intérêt et des relations Ombres-Lumières.
Dans cet ouvrage on ne trouve pas une définition mais une évolution des théories, on
trouve pourtant un essai de synthèse actuelle Cf. p 161 §41, on distinguera pourtant les
lumière –ombres avec les Couleurs.
On remarquera une définition possible de l’Art comme une forme possible d’un troc, un
échanges de nos attentions respectives (aux effets d’ombre et de la lumière)
Je terminerai ce « cours » au sujet du livre de Michael Baxandall par vous communiquer
une référence, un catalogue très intéressant avec de nombreuses illustrations : La
Lumière, au siècle des Lumières & aujourd’hui, Art et science, sous la direction de jean –
Pierre Changeux, Editions Odile Jacob, Paris, 2005, (Disponible à la bibliothèque de
l’Ecole d’art Luminy),
Deux citations aussi extraites de Eloge de l’ombre de Tanizaki Junichirô, traduction
René Sieffert (Publications orientalistes de France, 1977) :
« Toko no ma, litt : Chambre du lit, alcôve, renfoncement généralement pratiqué dans le
mur de la pièce principale, perpendiculaire au jardin et qui joue un rôle capital dans la
décoration de la maison japonaise traditionnelle. C’est là en effet que l’on suspend une
peinture choisie en fonction de la saison et que l’on dispose quelque objet d’art, bronze
ou céramique, ainsi qu’un arrangement floral. Le goût des maîtres de maison se juge à
l’harmonie créée entre ces trois éléments. »
« De nos jours, on en est venu à fabriquer aussi des « Laques blancs », mais de tout
temps la surface des laques était noire, brune, rouge, autant de couleurs qui
constituaient une stratification de je ne sais combien de « couches d’obscurité » qui
faisaient penser à quelque matérialisation des ténèbres environnantes »
Je vous souhaite une bonne lecture, à bientôt…