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L’observation des ombres colorées date de 1754-1755 (pensez à leur emploi chez les
Impressionnistes) Cf.p.42
Définition au 18ème siècle de l’ombre et de la lumière, notamment selon Newton 1666,
P.95 §.24
La lumière est le flux d’unités d’énergie massique émis par une source de rayonnement,
le soleil ou la flamme d’une bougie. Les unités d’énergie massique ou photons sont de
l’énergie en excès Cf.p11
La connaissance du monde des objets va de « haut en bas » et joue un rôle dans le
processus d’intégration des valeurs lumineuses aux objetsCf.p.61
Dans le domaine des sciences physiques, la lumière est un échange de photons
variablement sélectif entre la lumière incidente et les nuages d’électrons variables
associés aux noyaux qui composent les différentes substances des surfaces.
La physique appliquée, telle que l’a empruntée l’infographie, a modélisé la surface
comme une chose à « micro facettes », en d’autres termes elle est traitée comme si elle
était couverte de plans microscopiques parfaitement réfléchissants, d’angles et
d’arrangements variables, cela produit une texture visuelle, un retour au modèle de
Pierre Bouguer, 1760, au XVIIIème siècle Cf.p.16-17
Les scientifiques mais aussi en leur compagnie les peintres furent fascinés au XVIIIème
siècle par l’ombre leur jeux…
Ainsi le « Style » en peinture apparaît comme lié à la perception de l’ombre, sa
disposition, un plein, un vide, en fait la trace des déficiences de la lumière ou
l’apparitions des reflets.
Cette notion de « reflet » est aussi importante, elle qualifie également le rapport à l’étude
des ombres et des ombrages Cf. p.123 Conférence de Nicolas Cochin en 1753 ( publié en
1757-58 .
Une autre « définition » du dessin que nous trouvons dans l’essai de Baxandall, nous
semble intéressante car provenant de cette réflexion sur les ombres et les lumières :
Un dessin n’est pas un témoignage sur la manière dont nous voyons le monde réel – le
monde dans lequel nous évoluons avec deux yeux – parmi des solides avec le concours
de nos autres sens – mais son isolement de certaines facultés peut aiguiser notre
réflexion sur la manière dont nous pourrions voir dans le monde réel Cf. p. 61-62
L’imagerie de la figure humaine entretient une étrange relation avec la perception de
l’ombre Cf. p.63. Tout cela fait partie de la riche irrésolution du dessin Cf. p.63, un
rapport Couleur – Dessin, la distinction notable entre le dessin du sculpteur Michel –
Ange et les touches visibles de Titien ( dont Palma nous raconte qu’il peignait parfois
dans ses dernières œuvres « avec ses doigts »…)
Dans ces Essais sur la peinture de 1766, Diderot écrit « Tout ce que j’ai compris de ma
vie du clair – obscur », il évoque le défi, entre autres, de représenter la peinture des
surfaces… Cf. p. 113, On rappellera que les deux maitres de la photométrie au XVIIIème